La Fille d'Octobre La Fille d'Octobre - Tout Doit Brûler

A l'heure où les hiboux se pâment
J'ai des allumettes plein les poches
Et comme une envie pyromane
D'en gratter une sur de la roche

Sens -tu passer l'air qui s'engouffre,
Sous les feuillages du brasier ?
Qui couvent sous mon coeur de souffre
Je ne connais plus la pitié

Je te jure qu'à la nuit tombée,
Forêt en feu fleur de foudre
De notre amour à la fumée
Il n'y aura qu'une trainée de poudre

Tout doit brûler
Tu seras l'incendiée
Je serais l'assassine
Tout doit brûler
Le ciel deviendra rouge
Et noires tes racines

La nuit avance l'odeur du souffre
S'épaissit quand je fais craquer
Les allumettes au fond du gouffre
Où mon amour s'est enterré

Sens-tu couler la froide essence
Le long de ton corps endormi ?
Et le bâillon de ma vengeance
Etouffer l'oiseau dans son nid

Je te jure qu'à la nuit tombée
Villes en feu éclairs à fendre
De notre amour à la fumée
Il n'y aura qu'un chemin de cendres

Tout doit brûler
Tu seras l'incendiée
Je serais l'assassine
Tout doit brûler
Le ciel deviendra rouge
Et noires tes racines

Regarde l'ombre de nos deux corps
Transformés en torches vivantes
Enlacés à leurs tristes sorts
Et flambant d'une peur sidérante

Le ciel, le cosmos et l'espace
Ne pourront faire écran aux flammes
Rien ne pourra me rendre las
De tout brûler

Je te condamne !

Regarde l'ombre de nos deux corps
Transformés en torches vivantes
Enlacés à leurs tristes sorts
Et flambant d'une peur sidérante

Je te condamne !

Le ciel, le cosmos et l'espace
Ne pourront faire écran aux flammes
Rien ne pourra me rendre las
De tout brûler

Regarde l'ombre de nos deux corps
Transformés en torches vivantes
Enlacés à leurs tristes sorts
Et flambant d'une peur sidérante

Le ciel, le cosmos et l'espace
Ne pourront faire écran aux flammes
Rien ne pourra me rendre las
De tout brûler

Je te condamne !